Aujourd’hui je vous propose une interview de Capital Koala, un concept autour du ecommerce très sympa car en plus d’avoir su relooker une idée existante, le cashback, Alexandre Martin-Rosset et Jean-Yves Bernard ont développé un projet plein de bon sens et utile pour la société et pour les e-commerçants. Une de mes start-up coup de coeur de cette année !
Bonjour, pouvez-vous nous présenter le concept de Capital Koala ?
Capital Koala permet à ses membres d’épargner pour leurs enfants quand ils font des achats en ligne.
Pour parler « e-commerce », nous utilisons les programmes d’affiliation de plus de 1000 e-commerçants et le système du cashback pour générer de l’épargne sur des livrets bancaires et préparer l’avenir des enfants des membres Koalas. Cet objectif positif apporte de la valeur à la relation entre le commerçant et son client, réconcilie la consommation avec l’épargne dans un contexte économique complexe, et fidélise à (très) long terme.
Épargner pour ses enfants c’est un super concept mais combien je peux espérer mettre de côté réellement ?
La force de Capital Koala, c’est d’épargner en famille pour épargner plus, donc tout dépend du nombre de membres qui rejoindront la « KOAlition familiale » de votre enfant. Cela dépend aussi de votre façon de consommer en ligne, mais aujourd’hui la fourchette moyenne d’épargne sur Capital Koala se situe entre 100€ et 200€ par personne et par an. Donc si ses deux parents, l’un des grands-parents, son parrain et sa marraine rejoignent la KOAlition pour votre enfant, vous pouvez épargner entre 500€ et 1000€ par an.Dans les années à venir, il est probable que les familles consomment de plus en plus sur Internet, la capacité d’épargne Koala augmentera alors en conséquence.
Cela fait quelques mois que vous êtes lancés, quelles sont les principales difficultés que vous avez rencontrées ?
En plus du développement technique de notre plateforme de gestion automatisée des programmes d’affiliation et de leur gestion quotidienne, le principal défi est bien sûr de faire connaître et d’expliquer notre programme d’épargne familiale totalement nouveau en France. Nous travaillons beaucoup avec les journalistes qui sont très intéressés par un service qui répond à leurs thématiques de remèdes anticrise, mais que nous devons aussi rassurer quant à la sécurité des produits d’épargne sur lesquels nous transférons l’argent de nos membres. C’est pourquoi nous proposons aujourd’hui des livrets d’épargne sans frais de gestion, au nom des enfants bénéficiaires, et gérés par leurs responsables légaux. L’argent accumulé par les membres Koala est géré et rémunéré par la banque partenaire qu’ils ont choisie, et disponible à tout moment.
Êtes-vous à la recherche de nouveaux partenariats avec des sites E-commerce, de quel type ?
Oui nous visons l’exhaustivité car notre objectif est de permettre à nos membres d’épargner à chacun de leurs achats en ligne. Les « mamans digitales » ont rapidement adopté Capital Koala, alors les e-commerçants dans les secteurs de la femme et de l’enfant fonctionnent très bien chez nous, mais le programme est ouvert à tous les secteurs.
Concrètement comment cela se passe pour les marchands ? Cela est-il payant ? Y’a t-il une intégration ?
Côté Capital Koala, l’intégration au programme est gratuite pour les marchands. D’un point de vue technique, ils doivent avoir mis en place un programme d’affiliation avec une plateforme d’affiliation pour être présents sur Capital Koala, ce qui peut comporter des frais de mise en service en fonction de la plateforme qu’ils choisissent.
Nous travaillons aussi pour proposer notre propre système d’affiliation, alors les commerçants qui ne sont pas enregistrés sur une plateforme peuvent nous contacter en direct.
Avec le recul le lancement s’est il bien passé ? Comment avez vous communiqué sans budget important ?
Le lancement s’est très bien passé, et le volume d’inscriptions a dépassé nos prévisions les plus optimistes. Pour communiquer, nous testons un certain nombre de leviers : publicité au clic (Facebook, réseaux de sites médias), échange de visibilité avec des acteurs du secteur, emailings, affiliation et jeux concours. Nous avons aussi investi dans les services d’une attachée de presse experte du secteur de l’enfance. Elle nous assure une belle présence en presse spécialisée et généraliste, et en télévision (Télématin, C’est au Programme, …).
Enfin, nous avons tenté une communication un peu décalée sur Facebook avec notre page Par ici les Parents. Cela fonctionne bien auprès des digital mums et des « influenceurs » de la blogosphère parentale. Du coup nous lançons ce mois-ci une seconde page : Conseils pour mon futur Fils. Rejoignez-nous !
Êtes-vous à la recherche d’un investisseur ? De compétences ?
Nous travaillons en ce moment sur le financement de notre croissance. Nous avons déjà rencontré plusieurs investisseurs potentiels, le dossier est ouvert, à bon entendeur…
Côté compétences, nous avons un grand besoin de stagiaires qui aiment le web, à qui nous avons de très belles missions à proposer (et, soyons honnêtes, un peu de shit work que nous partagerons tous ensemble (-: )
Nous cherchons aussi à monter des partenariats intégrés et des opérations de communication avec des acteurs du secteur de l’enfance.
Un petit conseil pour ceux qui cherchent à se lancer ?
« Fais-le, ou ne le fais pas, mais n’essaie pas. » (Maître Yoda)
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