On ne compte plus les sites réalisés grâce à des CMS (Content Management System – système de gestion de contenu). Véritables couteaux-suisses de la publication web, ces outils au départ destinés aux projets ayant une forte dimension éditoriale servent aussi bien à réaliser des sites de type « institutionnel », « marque », voire des sites marchands ou communautaires grâce à des modules complémentaires ou du développement sur-mesure… Pris en l’état, les CMS présentent deux avantages de base :
- mise en place (en général) rapide avec peu ou pas de travail technique
- création et modification facile des rubriques et contenus via l’interface d’administration
Les CMS open-source sont aujourd’hui tellement nombreux que le choix d’un outil nécessite une définition précise des besoins et un comparatif d’autant plus approfondi que le projet est ambitieux.
Bien sûr, pour répondre à cette question, on peut lire de nombreux livres blancs publiés sur le sujet ces dernières années.
Faut-il pour autant se poser les 200 questions et étudier la dizaine de logiciels présentés (il s’agit déjà d’une sélection !) ? Oui et non. Une comparaison de tous les outils sur tous les critères serait à la fois un travail titanesque et peu pertinent. En revanche un travail sur une sélection des critères correspondant aux besoins réels du projet est indispensable.
Attention à ne pas se limiter aux besoins à court terme, même pour un projet modeste. Si le développement sur-mesure de nouvelles fonctionnalités ou, à l’extrême, la migration vers une autre plate-forme sont toujours possibles, la charge de travail requise est rarement anodine.
Trois exemples de questions clés issues du livre blanc :
- « Est-il possible de définir des types de contenus nouveaux, correspondant à un besoin spécifique ? Par exemple un type de contenu offre d’emploi, qui comportera des champs poste, fonction, expérience, salaire, etc, et à partir duquel on pourra créer ensuite des contenus offres d’emploi. »
- « Est-il possible de définir l’arborescence du site, sans limitation de profondeur ? »
- « Peut-on distinguer les étapes de contribution et de validation d’un contenu ? Peut-on affecter des habilitations distinctes à l’une et l’autre de ces étapes, de sorte que certains peuvent contribuer mais ne peuvent pas valider ? »
De plus le choix ne dépend pas de critères purement fonctionnels et techniques. Les aspects « communauté, pérennité, support » sont à considérer comme majeurs dans tous les cas : « Combien existe-t-il de références en Europe ? En France ? », « […] quelle est l’organisation en place pour gérer les évolutions ? »…
Quelques remarques pour conclure.
Il est possible de tester les principaux systèmes (y compris les interfaces d’administration) grâce aux démonstration disponibles soit sur le site du CMS soit via des services comme opensourcecms.com.
A côté de l’open-source gratuit existent aussi des produits commerciaux (open-source ou non), principalement orientés grands comptes. Une société comme Shopify propose un outil puissant (création des gabarits possible sans développement technique à la fois pour les pages publiques ET la gestion des contenus) à des tarifs accessibles aux PME.
Laisser un commentaire