Platform.sh, le cloud qui aime les Vendredi

Finis les week-end sans sommeil. Vive les mises en production du vendredi !

Avez vous déjà entendu un développeur dire cela ?

En tous cas, c’est la promesse de Platform.sh, outil né en 2015 et dont le nom évoque à la fois la plateforme (pour développeurs) et le shell, ce fameux écran noir qui permet de lancer n’importe quel programme enfoui dans les profondeurs de Windows.

Présent au salon One To One de Monaco, Platform.sh est venu montrer aux e-commerçants qu’un projet informatique peut être développé sans stress de savoir si le site tiendra la route ou pas, buggera ou pas, crashera ou pas.

Un acteur majeur du cloud

L’entreprise française, présente dans l’indice Frenchtech 120 est peu connue mais compte pourtant des clients prestigieux comme Nestlé, JDE (Jacobs Douwe Egberts), BNP, Adobe, l’OM, Ubaldi, Hachette ou encore le Financial Times.

Elle est maintenant implantée dans 36 pays sur les 5 continents et compte 320 salariés.

Platform.sh est ce qu’on appelle un PAAS (platform as a service). C’est un service de cloud qui permet de développer ses applications web et nouvelles fonctionnalités en toute sécurité et de manière indépendante, puis de les déployer de manière automatisée à tout moment.  

Un développeur qui conçoit une application web passe en général 70% du temps sur les interfaces et fonctionnalités et 30% sur le search et la gestion de la base de données. Platform.sh permet en fait de rendre cette dernière partie disponible.

Comme sur Github, le développeur a le choix de différents outils pour créer sa base de données. Il uploade ensuite les données de son site et spécifie la localisation du déploiement, par exemple chez AWS à Singapour. Enfin, l’outil va permettre un déploiement continu automatisé (CI/CD).

Platform.sh se définit comme une “forge”, c’est à dire un endroit où l’on peut mettre son site en attente, le créer en environnement de test, l’enrichir puis le déployer.

L’outil permet un gros gain de temps car des tâches sont supprimées et le time to market d’un lancement peut être singulièrement réduit. Il facilite aussi la réitération et un clonage rapide.

Un mantra : “Deploy Friday”

Platform.sh fait la promesse de déploiements en plein pic et sans freeze et veut le prouver au travers de cas clients concrets.

A l’occasion de la grand messe du e-commerce, l’entreprise a convié à Monaco le e-commerçant local de l’étape, Ubaldi, à témoigner de son utilisation réussie de Platform.sh. En effet, la marque a décidé de faire confiance au prestataire de cloud lors de sa migration vers un modèle de marketplace, en prévision d’une forte croissance de son activité. 

Vincent Salard, le CTO d’Ubaldi est notamment venu montrer à Monaco le travail réalisé en collaboration avec Platform.sh pour préparer un passage de la marque dans l’émission Capital de M6 au moment du Black Friday. Le site anticipait à cette occasion une croissance explosive des visites et des ventes en raison des deux événements cumulés. Il a décidé d’enrichir son site web de certaines fonctionnalités et de renforcer son architecture pour y faire face. En utilisant les services de Platform.sh pour développer puis déployer ces nouveaux moyens, Ubaldi indique qu’il a réussi à lancer la nouvelle version de son site dans les temps et sans ratés.

C’est le constat que fait aussi la marque JDE Peet’s (second producteur mondial de café), présente aussi à Monaco et client de Platform.sh. Le torréfacteur a triplé son chiffre d’affaires e-commerce sur les quatre dernières années, et l’architecture de Platform.sh lui a permis un niveau de développement et de mises en production extrèmement rapide et performant. “De nombreuses évolutions ont été déployées en Novembre, au moment du Black Friday et autres opérations commerciales de fin d’année, époque où habituellement nous réduisons la voilure”, indique Ludovic Auffret, responsable e-commerce de la marque.

Une volonté de réduire son empreinte

Platform.sh fait partie de la tech. Son patron Frédéric Plais n’en insite pas moins sur la nécessité de penser aux générations futures. En effet, le digital produit 4% des émissions de CO2 et le cloud en représente la moitié, soit 2%. On estime le parc de serveurs virtuels dans le monde à 30,000 machines dans les data-center des hébergeurs.

L’entreprise a confié un audit de son empreinte carbone à Greenly, puis a travaillé sur une réduction de sa pollution.

Les serveurs achètent bien des crédits pour compenser leur consommation de carbone, mais Platform.sh veut aller plus loin. Ainsi, elle a mise en place un programme d’optimisation des serveurs, qui alloue des pics de CPU à la demande et non plus en permanence. Ce type de gestion d’allocation est douze fois plus efficient qu’un client qui gèrerait son hébergement de manière isolé. En confiant son hébergement à PSH, un client consomme donc douze fois moins de CO2.

Le cloud c’est bien, si il pollue moins c’est mieux ?


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